CP of Belgium, COP26 : le capitalisme est la cause de la destruction du cadre de vie de l'humanité

11/15/21, 2:57 PM
  • Belgium, Communist Party of Belgium Fr Europe Communist and workers' parties

 

Là où le capitalisme est la cause de la destruction du cadre de vie de l'humanité, son abolition et son développement du socialisme sont la seule solution.

La COP26 est une «enchère » entre capitalistes et n'apporte pas de solution pour l'ensemble de l'humanité. Cela signifie une compétition pour tirer le meilleur parti des investissements «verts», des centaines de milliards de subsides publics.

Les dizaines de milliers de jeunes militants pour le climat, qui réclamaient à juste titre des mesures cohérentes et audacieuses, s'y tromperont : la COP26 ne proposera pas de solutions cohérentes qui ne tiennent pas compte des limites fixées par le capitalisme. Les dirigeants et les négociateurs des États bourgeois ne s'attaqueront jamais au capitalisme, car la société bourgeoise est liée à l'existence même du capitalisme.

Évidemment aucunes mesures sérieuses ne seront prises, si elles pouvaient affecter le capitalisme lui-même. Les autres problèmes liés au capitalisme, comme les guerres et l'exploitation, la concurrence croissante avec l'augmentation associée à la pauvreté d'une grande partie de l'humanité, ne seront certainement pas résolus par un «sommet sur le climat».

La COP26 n'est pas une « poursuite commune » mais un reflet des contradictions au sein du capitalisme

Les propositions devraient, d'une part, alimenter la concurrence pour conquérir le marché des produits «verts», ce qui fera peser sur le concurrent «en retard» le problème de la surcapacité de produits «anciens» issus de la production «fossile». Les États bourgeois respectifs aideront et subventionneront à fond les capitalistes pour amortir leurs "vieilles" installations énergétiques alimentées avec des "combustibles fossiles", détruire les véhicules conventionnels et remplacer l'approvisionnement en combustible "fossile" par l'expansion du carburant électrique. Les coûts seront répercutés sur la population active. Les autres se débrouilleront pour survivre...

Le développement du capitalisme est à l'origine de ce qui cause le réchauffement climatique

Le développement des produits et des technologies de production repose sur l'appropriation sans fin des ressources naturelles. De même, les moyens de production, la technologie de production, appartiennent à des intérêts privés et sont contrôlés par les capitalistes. Toute la production est principalement axée sur la vente des produits et donc sur leur «valeur de vente» (valeur d'échange). C'est cette partie du travail "gratuit" qui est à la base des bénéfices de la vente des produits. Ces profits servent à l'accumulation de capital.

Le changement climatique dû au réchauffement climatique, mais aussi la guerre, l'exploitation, le néocolonialisme pointent vers le désespoir du capitalisme

Le changement climatique dû au réchauffement est l'une des preuves que les rapports de production capitalistes freinent les progrès de la prospérité de toute l'humanité. Il y a aussi la guerre et ses gigantesques dégâts environnementaux et humains, le néo-colonialisme qui détruit des pays entiers, la nécessité absolue d'augmenter l'exploitation au nom de la compétitivité. Et provoquer ainsi un appauvrissement continu parmi les travailleurs.

L'augmentation continue du CO2 dans l'air a commencé avec le développement industriel rendu possible par l'introduction de la machine à vapeur, tant pour la force motrice que pour les transports (navires et trains à vapeur). L'utilisation nécessaire de combustible fossile (charbon) pour cela, a marqué le début de l'augmentation continue du CO2 dans l'air.

Le mode de production capitaliste est à l'origine des émissions de CO2, mais aussi des émissions de méthane (CH4)

Le mode capitaliste de production de viande basé sur des méga-entreprises qui engraissent ensuite en «monoculture», de manière «optimale» des porcs et des bovins est à l'origine des émissions de méthane, l'autre source de réchauffement.

Rendre l'agriculture «climatiquement neutre» continuera de générer les expulsions des paysans «trop petits » de leur secteur et continuera à «produire» des méga-entreprises qui, en raison de leur augmentation «nécessaire» de la productivité (en raison de la concurrence mutuelle et de la dépendance vis-à-vis des monopoles d'achat et de vente), créeront encore et de nouveau des problèmes environnementaux (comme le besoin de plus en plus d'engrais chimique, d’herbicides, d'insecticides, de médicaments vétérinaires)

Seul le socialisme peut être une solution, car il transforme les agriculteurs individuels, qui sont des chefs d'entreprise concurrents, en des travailleurs qui organisent collectivement la production agricole en fonction du meilleur mode de production possible, sain et durable. Comme p.ex. la production animale dans une ferme mixte qui peut utiliser le fumier lui-même, par exemple pour la fertilisation (compostée) des terres arables.

Le capitalisme ne peut pas offrir de solution pour contrer tous les effets du réchauffement climatique et fournir une alternative pour le bien de toute l'humanité.

Le capitalisme «vert» continuera d'exploiter l’homme et d’approprier des ressources aux dépens des communautés locales et de l'environnement.

Il vendra des produits « verts », qu'il faudra acheter… si vous avez de l'argent.

Ces produits sont conçus pour générer du profit, pas pour satisfaire un besoin.

Le capitalisme propose des «solutions» qui lui rapportent beaucoup de profits :

– En vous obligeant à remplacer votre voiture «fossile» par l'achat d'une voiture électrique… Si vous pouvez en acheter une ! Le phénomène s'accélère très vite, déjà de grands groupes automobiles annoncent qu'ils ne produiront plus de véhicules thermiques à partir d'une certaine année, parallèlement à cela, des pouvoirs politiques annoncent des réglementations interdisant à terme les véhicules thermiques...

– Où chacun verra son coût de vie augmenter, du fait des normes «vertes» d'énergie et d'isolation.

– En obligeant toute personne qui construit ou rénove une maison (si elle a déjà autant d'argent pour construire ou rénover une maison !) à de s’assurer sa propre alimentation en énergie (panneaux solaires, pompes à chaleur, batteries électriques).

Tout ce capitalisme vert tourne autour de la «demande solvable» encore existante, de la «classe moyenne» et des riches, les autres... et bien ils se débrouilleront...

Il ne peut y avoir de solutions pour ce qui est la cause du problème et de ceux qui sont le problème

Le but ultime de la production capitaliste est l'accumulation de capital, pour laquelle la concurrence doit être menée aussi férocement que possible, l'exploitation intensifiée et la plus grande appropriation possible de tout ce que la production doit rendre possible. L'utilisation illimitée de combustibles fossiles sera remplacée par l'extraction illimitée de tous les minéraux et métaux nécessaires à une production «sans fossiles». La féroce compétition se poursuivra pour le contrôle et la possession des matières premières, avec les « inévitables » guerres et l'ingérence qui en découle, et de toutes les formes de pratiques « néo-coloniales ». Avec le capitalisme « vert », la destruction du cadre de vie, la déforestation, la pollution de l'environnement des régions où sont extraites les matières premières pour la production « verte » vont se poursuivre.

Le capitalisme ne peut pas être « ajusté », il ne peut être que renversé

La version «verte» du capitalisme ne signifie aucun progrès pour l'humanité. Elle ne peut pas résoudre les contradictions inhérentes au capitalisme. Il ne faut pas s'appuyer sur une éventuelle « politique différente (mais toujours bourgeoise)», - mais sans toucher au pouvoir du capital - , qui pourrait conduire à une «transition juste» et à une «politique climatique juste».

C'est seulement le peuple qui, par sa lutte, peut briser le pouvoir des monopoles.

Le capitalisme entrave la réalisation d'une relation équilibrée entre l'activité humaine, industrielle et la nature en faveur des besoins de l'humanité. La condition préalable à la production sociale en fonction des besoins du peuple en matière de gestion, de contrôle et de planification collectives sociales.

Si personne ne profite de la dégradation de l'environnement, il est possible d'assurer une relation équilibrée entre l'homme et la nature. Ce n'est qu'alors que les besoins des travailleurs, les possibilités de production sociale et la bonne gestion de l'environnement naturel peuvent être satisfaits simultanément.

Pour y parvenir, les travailleurs et les autres couches du peuple devront s'organiser pour une lutte qui se concentre sur un véritable ennemi : le système qui exploite, détruit l'environnement et la nature et ne peut fabriquer qu'un produit à acheter et à payer à partir de la protection de celui-ci.

Le Parti Communiste de Belgique est pleinement engagé dans la sensibilisation et l'organisation de cette lutte pour l'abolition du capitalisme et sa gestion par l'Etat bourgeois. Pour l'instauration d'une société socialiste, prélude à la société communiste.


 

[NL] COP26

Het kapitalismeis de oorzaakis van de vernietiging van de leefomgeving van de mensheid

Waarkapitalisme de oorzaakis van de vernietiging van de leefomgeving van de mensheid, ishaaropheffing en de uitbouw van het socialisme de enigeoplossing

COP26 iseen “opbod” tussenkapitalisten en levertgeenoplossingvoor het geheel van de mensheid. Het betekenteenconcurrentie om het meestewinst te halenuit “groene”investeringen, honderdenmiljardenoverheidssubsidies.

De tienduizendenjongeklimaatactivisten, die terechtconsequent en doortastendemaatregelseisten, zullenbedrogenworden: COP26 gaat niet totconsequenteoplossingenkomen die géénrekeninghouden met grenzen die het kapitalismestelt. De burgerlijkestaatsleiders en onderhandelaarszullennooit het kapitalismeaanpakken, omdat de burgerlijkemaatschappijzelfverbondenis met het bestaan van het kapitalisme.

Niet alleenzullen er gééngrondigemaatregelengenomenworden, als die zoudenkunnenrakenaan het kapitalismezelf. De andereaan het kapitalismeklevendezakenzoalsoorlogen en uitbuitingopdrijvendeconcurrentiestrijd met de daaraanverbondenvergroting van armoedebijeengrootdeel van de mensheid, zullenzeker niet opgelostwordendooreen “klimaattop”

COP26 isgeen “gezamenlijkstreven” maar eenweerspiegeling van de tegenstellingenbinnen het kapitalisme

De voorstellenmoetenaan de enekant de concurrentievoedenvoor de verovering van de markt met “groene” producten, die het probleem van overcapaciteit van “oude” productenuit “fossiele” productiebij de “achterblijvende” concurrent zalleggen. De respectievelijkeburgerlijkestatenzullen de kapitalistenhelpen en goedsubsidiëren om hun “oude” “fossielebrandstofgedreven” energie-installatiesaf te schrijven, de conventionelevoertuigen te vernietigen en de vervanging van “fossiele”brandstofvoorzieningdoor de uitbouw van elektrischebrandstofvoorziening. De kostenzullenverhaaldworden op de werkendebevolking. Anderenmoeten maar zienhoezekunnenoverleven ….

De ontwikkeling van het kapitalismeligtaan de basis van wat de opwarming van de aardeveroorzaakt.

De ontwikkeling van producten, en van de productietechnologieisgebaseerd op toe-eigeningzondereinde van de grondstoffen in de natuur. Zozijnook de productiemiddelen, de productietechnologie, privé bezit en onder controle van de kapitalisten. Alle productieisallereerstgericht op de verkoop van producten en dus op hun “verkoop-waarde” (ruilwaarde). Het isdatdeel van de “gratis” arbeiddat de basis isvoor de winstenbij de verkoop van de producten. Die winstendienen de kapitaalsaccumulatie.

Klimaatveranderingdoor de opwarming, maar ookoorlog, uitbuiting, neokolonialismewijzen op de uitzichtloosheid van het kapitalisme

Klimaatveranderingdoor de opwarmingiséén van de bewijzendat de kapitalistischeproductieverhoudingen de vooruitgang van de welvaart van de helemensheidtegenhoudt. Er isook de oorlog met haarenormeverwoestingenvoor mens en milieu, het neokolonialismedathelelandenvernietigd, de dwingendenoodzaak om de uitbuiting te verhogenomwille van de concurrentiepositie. En dus een continue verarmingveroorzaaktbij de werkers.

De continue verhoging van CO2 in de luchtbegon met de industriëleontwikkelingmogelijkgemaaktdoor de invoering van de stoommachine, zowelvoordrijfkrachtalsvoor transport (stoomschepen en stoomtreinen). Het noodzakelijkgebruik van fossielebrandstof (steenkool) hiervoor, betekende het begin van de continue verhoging van de CO2- in de lucht.

De kapitalistischeproductiewijzeligtaan de basis van de CO2-uitstoot, maarook van de uitstoot van methaan (CH4)

De kapitalistischeproductiewijze van vlees op basis van megabedrijven van varkens en runderen, ligtaan de basis van de uitstoot van methaan, de anderebron van opwarming. De kapitalistischeproductieverhoudingendwingentot de ontwikkeling van megabedrijven die dan als “monocultuur” varkens of runderenvetmest, en het strevennaar de “optimale” vetmesting.

Landbouwklimaatneutraalmaken, zalblijvenleidentotuitstoot van “te kleine” boeren en zalmegabedrijvenblijven “produceren” die door hun “noodzakelijke” opdrijving van productiviteit (omwille van de onderlingenconcurrentie en de afhankelijkheid van aan- en verkoop-monopolies) uiteindelijk OPNIEUW milieu-problemenblijvenscheppen (zoalsnoodzaak van steedsmeerkunstmest, spuitmiddelen, en veterinairemedicamenten)

Alleen het socialisme kan eenoplossingzijn, omdat die van de individueleboerenalsonderlingconcurrerendebedrijfsleiders, werkersmaakt die collectief de landbouwproductieorganiseren in functie van de best mogelijke, gezonde en duurzameproductiewijze. Dierlijkeproductie in eengemengdbedrijf die de mestzelf kan gebruiken, bvvoor de (gecomposteerde) bemesting van akkerland.

Het kapitalisme kan geenoplossingbieden om alleeffecten van opwarming en klimaatveranderingtegen te gaan en eenoplossing te biedenvoor het welzijn van de helemensheid.

Het “groen” kapitalismezalblijven de mens uitbuiten, grondstoffentoe-eigenentenkosten van de plaatselijkegemeenschappen en omgeving.

Zezullen “groene” producten VERKOPEN, die zullengekochtmoetenworden… als je er geldvoorhebt. De productenzijnontworpen om WINST op te leveren, niet om eenbehoefte te lenigen.

Het kapitalismedraagt “oplossingen” aan die voorhaarveelwinstopleveren:

– Door u te verplichten om uw “fossiele” auto te vervangendoor de AANKOOP van eenelektrische auto… ALS je die dan al KAN kopen! Dit fenomeenversneltzich, waarreedsautomobiel-groepenaankondigen om geenvoertuigen met verbrandingsmotorenmeer te producerenvanafeenbepaaldjaar en waartegelijkpolitiekeoverhedenreeds regels aankondigen die op termijnvoertuigen met verbrandingsmotorenverbieden

– Waariedereenzijnkostenvoor WONEN zalzienstijgen, wegens de “groene” energie- en isolatienormen.

– Dooriedereen die een huis bouwt of renoveert (alshij of zij al zoveelgeldheeft OM een huis te bouwen of te renoveren!) te verplichtenvoorzijn of haar EIGEN energievoorziening te zorgen (zonnepanelen, warmtepompen, elektrischebatterijen).

Heel het groenekapitalismedraait op de nogaanwezige “koopkrachtigevraag” bij de “middenklasse” en de rijken, de restmoetzijn plan maar trekken...

Er kunnengeenoplossingenkomen van datgenedat de oorzaak van het probleemis en van diegenen die het probleemzijn

Het uiteindelijkedoel van de kapitalistischeproductieiskapitaalsaccumulatie, daarvoormoet de concurrentiezoscherpmogelijkgevoerdworden, de uitbuitingopgevoerd, en eenzogrootmogelijketoe-eigening van allewat de productiemogelijkmoetmaken. Het onbegrensdegebruik van fossielebrandstoffenzalwordenvervangendooronbegrensdedelving van allemineralen en metalennodigvooreen “fossiel-vrije” productie. De keihardeconcurrentieinzakecontrole en bezit van grondstoffenbronnenzalvoortduren, met het “onvermijdbaar” daaraangekoppeldegevaarvooroorlog en inmenging, en van allevormen van “neokoloniale” praktijken. De verwoesting van leefomgeving, de ontbossing, de vervuiling van het milieu van de regio’swaar de grondstoffenvoor de “groene”productiegedolvenwordenzullenvoortduren met het “groene” kapitalisme.

Het kapitalisme kan niet “aangepast” worden, het kan alleen maar omvergeworpenworden

De “groene” versie van het kapitalismebetekentgeenvooruitgangvoor de mensheid. Het kan niet de tegenstellingenoplossen die onlosmakelijkverbondenzijnaan het kapitalisme. Wemogen niet vertrouwen op eenmogelijk “ander (maar nogsteedsburgerlijk) beleid”, – maar dat niet raaktaan de macht van het kapitaal –, dat zou kunnenleidentoteen “eerlijketransitie” en “rechtvaardigklimaat-beleid”.

Het isalleen het volkdatdoorhaarstrijd de macht van de monopolies kan breken.

Het kapitalismebelemmert het bereiken van evenwichtigeverhoudingtussenmenselijke, industriëleactiviteit en de natuur in het voordeel van de noden de mensheid. De voorwaardevoormaatschappelijkeproductie in functie van de behoeften van het volkmaatschappelijkcollectiefbeheer, controle en planning.

Als er niemandwinstvoordeelhaaltuit de afbraak van het milieu is het mogelijk om te zorgenvooreenevenwichtigeverhoudingtussen mens en natuur. Alleen dan kunnenaan de noden van de werkers, aan de mogelijkheden van maatschappelijkeproductie en aaneengoedbeheer van de natuurlijkeomgeving, gelijktijdigwordenvoldaan.

Om hiertoe te komenzullen de werkers en anderelagen van het volkzichmoetenorganiserenvooreenstrijd die zichricht op eenechtevijand: het systeemdatuitbuit, milieu en natuurvernietigd en alleen maar een te kopen en te betalenproduct kan makenvoor de beschermingervan.

De CommunistischePartij van Belgiëzetzichvolledig in voorbewustwording en organisatie van dezestrijdtotopheffing van het kapitalisme en het beheerervandoor de burgerlijkestaat. Voor de opbouw van het socialisme, de eerstefase van het communisme.